Madagascar En Marche! avec Macron : pourquoi Pascal Kryl rejoins Emmanuel Macron
À 53 ans à peine passer, il peut sembler bien étrange de
s’encarter, depuis Madagascar, si loin de la France métropolitaine et ses
préoccupations politiques. « Français de l’étranger » comme il est
convenu de dire, l’action citoyenne peut sembler bien inutile. Et pourquoi ce
Macron ?
Note préalable (rajoutée le 18 janvier 2018) : Si à ce jour, je pense que, pour la présidentielle 2017 en France, le choix Macron était le bon choix et qu'il fallait l'appuyer, j'ai préféré prendre mes distances avec LREM (je ne suis pas adhérant), son mode fonctionnement ou ses solutions politiques proposées. Par esprit d'honnêteté et parce que je reste en accord avec les propos de cet article, je le laisse en ligne. À vous d'apprécier.
En cette époque où il est bon ton d’en vouloir à tous les hommes
politiques, les accusant de tous les maux, époque où le courage est plus dans
le commentaire que dans l’engagement, je vais essayer d’expliquer les raisons
de mon choix.
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Mon cœur à gauche, mon portefeuille à droite.
Cette bonne vieille expression française qui résume bon nombre
d’entre nous, m’a toujours habité. Homme de gauche, j’ai toujours été attiré et
en phase avec l’humanisme et solidarité. Par contre, côté partie, j’ai toujours
eu du mal avec les apparatchiks du parti socialiste et trop éloigné de
l’égalitarisme communiste que je perçois comme un affront aux libertés
individuelles. La liberté m’est chevillée au corps. Cette liberté d’agir ou
d’entreprendre aurait tout me mener dans les bras de la droite libérale, mais
cette obsession conservatrice de l’ordre protectionniste au service du magot
caché et du chacun pour-soi, m’effraie. Et quand elle frise avec les démons
franchouillards de l’extrême droite porteurs de tant de haine, je ne peux que
sortir les griffes, prêt à en découdre avec tous les relents nauséabonds du
fascisme. Alors oui, je suis de gauche et de droite. Dans les deux camps, je
vois du bon, mais toujours avec des bémols qui m’ont empêché toute adhésion à
un parti.
Et le centre me direz-vous ? Le centre français est
traditionnellement à droite et allié de celle-ci. Quant aux amateurs du ni… ni…, je leur
préfère le courage.
Alors oui, le discours d’Emmanuel Macron me parle, comme à bon
nombre de Français qui rêvent depuis longtemps de trouver une voix qui
rassemble le meilleur des deux mouvements avec pour motivation la France.
Une présidentielle en zone rouge.
La France, justement, est en train de vivre un moment clef. Cette
présidentielle, sous la gouverne des primaires des deux grands partis, a pris
une bien étrange tournure. Fillon à droite a défié tous les pronostics. Hamon au PS a pris le même wagon.
Fillon…
Fillon nous promet un raz de marée de droite ultra décomplexée sur
le mode « tout ce que vous avez toujours voulu faire - « ami de droite » – et
que vous n’avez jamais fait ». Après ces histoires de salaires familiaux…
il semble s’adoucir, mais cela ressemble à de la poudre aux yeux tant il a
martelé son déterminisme. Le problème : un tel volant de mesure radicale
va soulever l’opposition en bétonnant une fracture profonde et bien sombre.
Hamon…
Côté Hamon, je ne suis pas dans l’opposition trop facile de la
valeur travail à celle du revenu universel. Je pense que ce sujet doit être
étudié. Si certains réussissent, c’est bien grâce à la société faite par tous.
Il n’y a aucune raison pour que certains prennent tout, pendant que d’autres
souffrent. Là, c’est mon penchant à gauche qui me rapproche d’Hamon. Mais, il
s’est forgé dans l’adversité au cœur de son propre parti, se rapprochant, de
fait, d’une gauche plus radicale dont le nivellement par le bas, égalitariste,
est beaucoup trop éloigné de mes convictions.
Mélenchon…
Le communisme, même s’il reste animé par de belles pensées, nous en
avons vu la noirceur. Non, je ne mangerai pas de ce pain-là. Mélenchon. J’aime
l’orateur, sa culture. L’homme est charmant, mais quand il prend position, on
sent la revanche, un poil haineux. Son obsession anti-média et anti-journaliste
est l’expression des partis extrémistes, l’effroyable symptôme des
gouvernements autoritaristes gênés par ceux susceptibles de dissoudre leur
poudre aux yeux.
EELV…
L’écologie française ? Une bataille d’ego, véritable
concentration de girouettes avec un gros appétit de pouvoir. « Tout pour
un ministère ». EELV et consort, ne représente rien, sauf la honte de
n’avoir pas su fédérer autour d’une urgence essentielle. Ils ont raté Hulot
pour aller lâcher les bottes du PS pour préserver quelques postes. Aux dernières
infos, ils négocieraient la même chose, Yannick Jadot préférait sécuriser
quelques bons sièges, plutôt que de risquer la ruine de son parti et la honte
de la défaite. L’écologie oui et reoui. Mais l’écologie est le problème de
tous. De droite comme de gauche. L’EELV, non et renon.
Marine Le Pen…
Et reste-t-il donc ? La honte de la honte. L’ombre de
l’ombre. La faillite de la pertinence. Le danger de tous les dangers : le
FN et son égérie bleu marine ! L’apothéose négationniste et négativiste
qui veut replonger la France dans ces années les plus noires. Le règne des
collabos, lèche-bottes du nazisme. Au nom du souverainisme, s’exclure du monde.
Au nom de l’emploi, de la sécurité et de la culture, rejeter l’étranger. Parce
que le pleine gêne, préférer le vide.
Le second tour de tous les dangers.
Marine Le Pen est en tête des sondages. Le FN, premier parti de
France. En toute logique donc, le choix sera madame Le Pen contre un des
challengers, si rien ne change. Le Pen-Fillon, c’est jouer avec le feu. Le PS
aura beau essayer de crier au rassemblement républicain, il restera inaudible.
On ne choisit pas entre le diable et le feu. Le FN se rapprochera
dangereusement des 50%, voire plus si Fillon est embarqué dans une nouvelle
affaire. La gauche radicale est déjà en voit de sectorisation et prône l’insoumission.
Sa voix est déjà tracée : celle de la résistance.
Le Pen – Hamont… cela semble bien peu probable pour l’instant.
Hamon ne sera pas assez rassembleur. Les fillonnistes seront plus portés à
voter Marine au second tour plutôt que se ranger sous la bannière PS, même
frondeur.
Bons nombres de français vont voter Le Pen avec un raisonnement
simple : « la gauche n’a rien fait… la droite, pas plus,
essayons ailleurs ». On ne peut plus mal penser. À gauche du mur, on ne
voit rien, à droite, ça semble vide… alors, fonçons dans le mur ! La
responsabilité est aux deux grands partis de pouvoirs français : le PS et
l’actuel LR anciennement UMP. Politiques de métier, ils se sont éloignés de la
réalité et n’ont pas répondu aux grandes mutations de la société moderne.
Emmanuelle Macron, mon choix.
Un seul pour moi peut nous éviter le désastre parce qu’animé par
une volonté de rassemblement et progressiste : Emmanuel Macron. Sa
jeunesse nous promet une nouvelle façon de penser les préoccupations des
Français avec une vision moderne et déterminer. Ce n’est d’ailleurs pas un
hasard si de nombreuses grandes personnalités de la république se rallient
derrière lui. On situera notamment Jacques Attali, Xavier Niel, Pierre Bergé,
Éric Orsenna, … ou même Alain Minc plutôt à droite. Au moment au j'écris ce texte François Bayrou vient d'annoncer un choix courageux et éclairer en soutenant Emmanuel Macron.
Je ne suis pas et ne serais jamais dans l’adoration ou la
fascination d’un seul homme. Le culte de la personnalité, pas pour moi. Oui, il
y a des points de vue Macron sur certains sujets avec lesquels je ne suis pas
forcément d’accord. Comme l’obligation d’un casier judiciaire vierge pour se
présenter aux législatives. Proposition un brun populiste et qui condamnerait à
l’exclusion des gens qui ont purger des petites peines de jeunesse, il y a
certainement bien longtemps. On constatera au passage que les rares députés
mise en examen et condamnés avaient un casier judiciaire vierge.
Quoi qu’il en soit, Macron et le vent de renouveau qu’il met en
avant m’apparaissent nettement comme la meilleure chance possible pour la
France. Je prends note de son intention de mettre en place des têtes nouvelles
dans le paysage politique français, par opposition à la politique de parti ou
de métier. Sur sa prétendue inexpérience, je note que par sa position de
conseiller, puis de secrétaire général adjoint de la présidence de la République, il a bénéficié d’une
« formation » qu’aucun autre homme président n’a eu avant d’occuper
la prestigieuse fonction. Ni Sarkosy ni Hollande. Au cœur de l'exercice du pouvoir présidentiel et loin de la politique politicienne.
J’espère que vous saurez nombreux adhérer à ce point de vue.
Français de l’étranger résident à Madagascar, n’hésitez pas à
rejoindre le comité Madagascar En Marche ! avec Macron : https://adherents.en-marche.fr/espaceperso/comite/6876-madagascar-en-marche-avec-macron
Ou sur la page Facebook : https://www.facebook.com/MadagascarEnMarche
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